Programme télé
5h00 - Téléshopping
Midi - Attention à la marche
20h00 - Combien ça coûte...
18h00 - Le Journal du Sport
12h00 - Papyrus
Puebla de Los Angeles
Motivées par la réussite de leur dernière week-end, nos deux aventurières remettent ça et prennent la direction de la 4e ville du Mexique. 2 heures de bus plus tard, les voilà qui débarquent sur un Zocalo de toute beauté, mais archi bruyant. La place centrale de la ville a en effet été investie par un leader politique / gourou (on n'a pas encore tranché) et ses adeptes. Le tout a une allure de concert en plein air, sauf que faute d'être musical, le discours est quasi fanatique, et toutes les phrases se terminent en scandant un "Puebla ! México !" retentissant, qui devient vite écoeurant. Dommage donc pour le petit déj à l'ombre d'une terrasse calme.
Qu'à cela ne tienne, si la ville s'avère moins accueillante que prévu, allons voir la savane. En effet, S a réussi à trainer V jusqu'au Safari Park d'à côté. Et là, énorme surprise. Ce n'était pas seulement bien, c'était GENIAL.
J'ai beau avoir vu beaucoup de zoos, et être assez critique en général, je décerne à celui-ci la première place du podium. Il réunit tout, à commencer par le bien-être des animaux, puisque ceux-ci sont en liberté dans le parc (presque tous, en tout cas). La première partie se fait donc en voiture.
Mais la visite se poursuit par un zoo "classique", qui comprend également un bâtiment "berk" (araignées, insectes, serpents), ainsi qu'une serre au papillons, et un enclos "trop choupi", où des kangourous sont en liberté et viennent manger dans la main :)
La cerise sur le gâteau, c'est le spectacle d'oiseaux juste avant de quitter le parc. Une ambiance incroyable, surtout dûe aux perroquets multicolores qui traversent le ciel en chantant. Magique.
Sortir en "boîte"
Alors là, on peut dire qu'on a pris l'expression au pied de la lettre. Samedi soir, sortie à Containers City. Tout est dans le titre, et dans la photo :D Résultat, des dizaines de bars, dans un cadre fort original, et une excellente soirée à la clé.
[la photo n'est pas de moi]
Sujet : "Le destin existe-t-il ?"
Introduction
De tous temps, les philosophes et les futurs bacheliers se sont penchés sur ces 4 mots et demi, parfois au point de se prendre en pleine poire cette vitre invisible qu’on rencontre trop souvent aussi chez le bijoutier ; c’est beau, c’est fascinant, on veut s’en approcher, mais rien n’y fait.
3 heures devant une feuille blanche, ou 3 jours au soleil du Mexique : j’ai vite fait mon choix. Et parce que notre week-end fut sans arrêt ponctué d’innombrables « mais SERIEUX, j’hallucine grave de ces coups de chance qu’on accumule, non mais vraiment quoi », cette question a fleuri comme facebook sur le net.
Dans un premier temps, nous verrons comment le destin aime annoncer la couleur d’entrée de jeu. Nous examinerons ensuite la théorie du « tout continue bien qui commence bien ». Pour finir, nous expliciterons en quoi un troisième paragraphe ne vient pas nécessairement nuancer les deux premiers.
Et comme je me rappelle assez bien des trucs qu’il ne faut PAS faire dans une dissert, je mettrai les titres des parties.
I – Départ de Mexico
Compagnonne de voyage : check. Virginie, québécoise sans accent. Quelques irrégularités de pigmentation de la peau suite à ces 3 jours, mais très bonne entente dans l’ensemble.
Transport : check. 6 heures et demie mexicaines de bus. Donc avec un départ à 23h20, nous arriverons à… 7 heures du matin.
Coup du destin n°1 : Repas Oufissime, Comme d’Habitude quand on est Ensemble (par la suite, nous désignerons par ROCHE ce type d’événement, qui consiste à avoir systématiquement de la chance quand Virginie et moi-même mangeons toutes les deux). Ici, donc, ROCHE de curry.
Coup du destin n °2 : avant même d’arriver à notre destination, avant même de partir de Mexico, avant même de monter dans le bus, nous avons déjà un rancard pour le samedi soir. Un Mexicain et un Français, même destination.
II – Arrivée à Oaxaca
Comme tout continue à être parfait, nos deux nouveaux amis connaissent déjà une auberge de jeunesse sympa. Plus qu’à les suivre. Petit moment de suspens pendant lequel on nous annonce que c’est complet, puis comme par magie le réceptionniste découvre une chambre libre.
Petit-déj : ROCHE. Petit patio ultra agréable, avec perroquets et toucan.
Super motivées, nos deux héroïnes partent illico visiter Monte Alban, le site archéologique d’à côté. Ruines superbes, temps magnifique, et parce que le destin ne fait rien à moitié, nous avons droit à deux heures de sieste délicieuse au pied des pyramides.
Retour en ville, balade dans les rues, et un nouveau clin d’œil de Dame Fortune. Entrées par hasard dans un restaurant beaucoup trop cher, nous aperçûmes en repartant l’annonce alléchante d’une crêperie … Ni une ni deux, nous voici sur une mini-terrasse, avec vue trop mignonne sur le marché d’en-dessous, et dégustation de soleil à volonté. Nouvelle ROCHE.
La fin de journée se déroule sans encombre, et la soirée de même. Entre mezcal (cf article précédent), salsa, match de boxe, peu de choses à redire.
III – Deuxième jour
Lendemain : excursion touristique, avec 5 étapes, dont 2 qui ne nous enchantent guère. Qu’à cela ne tienne, el Señor Destino n’a pas abattu toutes ces cartes. Vite fait bien fait, nous voilà ami-amies avec Carlos, petit jeune travaillant à l’agence. Ah non, c’est en fait… le patron :D
Adios donc le groupe de touristes exaspérants, c’est bien plus sympa l’envers du décor. Plus de temps là où c’est chouette (Hierve el Agua, cascades pétrifiées incroyables), et moins là où ca n’en vaut pas la peine. Petit bonus : ROCHE aux frais de la maison, c’est ca d’avoir des relations !
Pour finir la journée, concert vraiment stylé. Un mélange génial de musique « normale », avec orchestre, mais accompagné d’un DJ… Le résultat est excellent.
Conclusion
Troisième jour puis retour à Mexico : même idée. Coups de bol, de chance ou de veine, on ne compte plus. Pas un seul nuage au tableau, tout s’arrange toujours pour le mieux, à croire que ce week-end a été écrit par quelqu’un qui ne nous veut que du bien. CQFD.
ça y est, j'ai mangé des sauterelles :S
ça m'apprendra à me faire des nouvelles amies, et à accepter qu'elles me fassent découvrir TOUT le pays :)
Pour être exhaustive, il convient d'ajouter que le diner avait commencé par un cocktail très mexicain, à base de mezcal, alcool tiré de l'agave. La petite "cerise" dans le verre, c'est quand on m'annonce qu'il y a dans la composition de la boisson du "sal de gusano", gusano signifiant ver ...
On m'apprend également si on m'avait apporté la bouteille d'alcool, j'aurais pu y voir mariner le sus-nommé. Gloups.
[la photo n'est pas de moi]
Après quelques recherches, la lumière est faite : le fameux gusano est une larve (ouf, c'est quand même mieux qu'un ver de terre), parasite de l'agave, et que les producteurs de mezcal ont l'habitude d'ajouter dans leurs bouteilles. Les croyances entourant cette pratique sont multiples : augmenter les qualités gustatives de la boisson d'une part, mais également procurer pouvoir et virilité. Bien m'en fasse :D
Les sauterelles, donc.
Je vais casser tout de suite le suspense, c'est très quelconque. En tout cas celles que j'ai eu l'honneur de déguster. Elles étaient toutes petites, séchées et salées. Du coup, ça a le goût de ... sel.
Mais bon, les longues minutes d'hésitation, les feintes ratées pour détourner l'attention des vigiles et essayer d'éviter le supplice, le nez bouché et les yeux fermés, la mastication inexistante [arg, c'était une antenne ça ?], le renouvellement de l'expérience, et finalement
la fierté de l'avoir fait ... [la photo n'est pas de moi]
ça n'a pas de prix :D
J'en profite pour attirer votre attention sur la dernière oeuvre de Petite Soeur, à votre droite. Perso, j'adore. Merci l'artiste !!
Muchas gracias a Mariana y Fabiola, para esta noche que no olvidaré. ¡Espero que no será la ultima!
Une vidéo, quand même :)
Allez, j'ai pris le temps de faire un petit montage sur mon week-end de 4 jours. Pour changer, je l'ai fait beaucoup moins rapide que les précédents, donc peut-être que parfois c'est un peu lent. Vous me direz.
Bisous à tous !
[orage sur Mexico vu du 11e étage, impressionnant !]
Dernière étape : Mérida
Bon, ben je n'en aurai pas vu grand-chose de cette ville qu'on dit si jolie. Arrivée directe de Chichen Itza à 20h passées, je n'ai pas la moindre envie de visiter autre chose qu'une douche froide. Qui plus est, la rue dans laquelle je débarque est tout sauf accueillante.
Déception de la soirée : le bus que je comptais prendre le lendemain, et qui parcourt toute la route au sud de Mérida en s'arrêtant à chaque site archéologique, est annulé. Qu'à cela ne tienne ; à la place, je m'offre l'excursion "Haciendas & Cenotes". Et j'ai VRAIMENT bien fait.
¿ Le saviez-vous ?
Les cenotes (prononcez cénotès) sont des sortes de piscines souterraines. Le sol du Yucatán est très calcaire, et il arrive qu'il s'effondre à certains endroits. Cela forme un trou, rempli d'eau filtrée à travers le sol. Résultat : des terrains de jeu naturels, à l'eau fraîche et cristalline, avec plongeoirs et lianes pour le divertissement.
Petite cerise sur le gâteau, les cenotes n'étaient accessibles que par truck, c'est-à-dire un chariot sur rail tiré par un cheval au galop. Sensations bien plus fortes qu'à Disney, car là on n'est pas DU TOUT sûr que le wagon ne va pas dérailler sans prévenir ...
Chichen Itza : nouvelle merveille du monde ?
Adieu la plage, bonjour l'histoire. Cette ancienne cité Maya est une étape incontournable du Yucatán.
La pyramide centrale est au rendez-vous, les touristes aussi =( En ajoutant à ça la chaleur insoutenable, heureusement que le site vaut vraiment la peine. Petit coup de main de Tlaloc, Dieu de la Pluie : en 3 minutes, il transforme le soleil de plomb en trombes d'eau.
Les touristes disparaissent à vue d'oeil =) Perso, ayant senti venir la chose en remarquant les vendeurs (omniprésents) de souvenirs couvrir en hâte leurs étalages, je repère une souche sous les arbres, sors mon parapluie, couvre mon sac, et me mets en position champignon immobile.
Pour plus de photos, une petite visite à l'album !
Comme dans un rêve
On ne m'a pas menti.
Plage de sable fin, eau turquoise, cocotiers, bungalows pieds-dans-l'eau, me voici à Tulum.
Dommage, les 4 heures de retard de l'avion m'auront fait perdre un après-midi, mais j'avais eu la bonne intuition d'y rester une nuit de plus. Deux nuits sur la plage, donc, avec pour berceuse le bruit des vagues. Certes, les cabañas sont rustiques (comme s'en sont plaints des internautes qui n'avaient rien compris au concept), mais c'est justement là tout le charme ! C'est sûr, heureux celui qui pense au sac plastique taille Jumbo pour y enfouir le sac à dos et les affaires précieuses, car l'air est saturé d'humidité et l'eau gouline à l'intérieur du bungalow (comment ça, j'aurais dû éviter la saison des pluies ?)
Deux matins, deux réveils à 6h30 pour ne pas louper le lever de soleil. Manque de pot, c'est le soleil qui me fuit, deux fois caché derrière une barrière de nuages. Pas grave, y a qu'à lever la tête depuis le lit pour voir la plage, constater l'échec, et se rendormir.
Attraction imprévue : cette plage est un site de ponte de tortues ! Une équipe de biologistes vient tous les soirs vérifier les nids, recueillir les bébés trop fragiles, accompagner les plus forts jusqu'à l'eau, et relâcher ceux qui ont repris des forces. Dommage, les adultes ont fini de pondre et ne reviennent plus, et aucune petite ne s'est pointée les deux soirs de ma présence. Pas grave, c'était rigolo.
En fait, je n'aurai pas du tout été seule ces 2 jours. A peine arrivée, papotage avec le staff, et je recontre même un Français, en cavale comme moi. Décidément, le monde est petit. Du coup, j'ai de la compagnie pour la visite culturelle du lendemain : Tulum est également un magnifique site archéologique Maya. Les ruines sont extrêmement bien conservées et mises en valeur, et le tout surplombe la mer bleu turquoise. Photos à l'appui :) Les autres sont dans l'album photo !
Première étape : Ciudad del Carmen
Euh ... c'était pas prévu dans les plans ça !
Oui mais voilà, mon avion a beau avoir toute l'envie du monde d'atterrir à Chetumal, la ville est visitée par l'ouragan Karl. Mon périple commence donc par 4 heures d'attente dans un aéroport intermédiaire. Mais pas grave, j'ai toutes les buenas ondas que Charlotte m'a envoyées, donc je garde le sourire =)
Je finis par arriver à Chetumal. C'était pas une blague : la végétation est dévastée, et surtout je me rends compte, en remarquant que mon chauffeur de taxi fou furieux roule étrangement lentement, qu'on nage dans 30 cm d'eau. Partout, les rues sont inondées. Difficile donc de retenir un éclat de rire lorsque le premier boui-boui qu'on croise se nomme "Arca de Noé" ...