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Une année chez les Aztèques
29 novembre 2010

Sujet : "Le destin existe-t-il ?"

 

Introduction

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De tous temps, les philosophes et les futurs bacheliers se sont penchés sur ces 4 mots et demi, parfois au point de se prendre en pleine poire cette vitre invisible qu’on rencontre trop souvent aussi chez le bijoutier ;  c’est beau, c’est fascinant, on veut s’en approcher, mais rien n’y fait.

           3 heures devant une feuille blanche, ou 3 jours au soleil du Mexique : j’ai vite fait mon choix. Et parce que notre week-end fut sans arrêt ponctué d’innombrables « mais SERIEUX, j’hallucine grave de ces coups de chance qu’on accumule, non mais vraiment quoi », cette question a fleuri comme facebook sur le net. 

Dans un premier temps, nous verrons comment le destin aime annoncer la couleur d’entrée de jeu. Nous examinerons ensuite la théorie du « tout continue bien qui commence bien ». Pour finir, nous expliciterons en quoi un troisième paragraphe ne vient pas nécessairement nuancer les deux premiers.

 Et comme je me rappelle assez bien des trucs qu’il ne faut PAS faire dans une dissert, je mettrai les titres des parties.

 

 I – Départ de Mexico

CAM_0076Compagnonne de voyage : check.  Virginie, québécoise sans accent. Quelques irrégularités de pigmentation de la peau suite à ces 3 jours, mais très bonne entente dans l’ensemble.

Transport : check. 6 heures et demie mexicaines de bus. Donc avec un départ à 23h20, nous arriverons à… 7 heures du matin.  

Coup du destin n°1 : Repas Oufissime, Comme d’Habitude quand on est Ensemble (par la suite, nous désignerons par ROCHE ce type d’événement, qui consiste à avoir systématiquement de la chance quand Virginie et moi-même mangeons toutes les deux). Ici, donc, ROCHE de curry.

Coup du destin n °2 : avant même d’arriver à notre destination, avant même de partir de Mexico, avant même de monter dans le bus, nous avons déjà un rancard pour le samedi soir. Un Mexicain et un Français, même destination.

 

II – Arrivée à Oaxaca

CAM_0089Comme tout continue à être parfait, nos deux nouveaux amis connaissent déjà une auberge de jeunesse sympa. Plus qu’à les suivre. Petit moment de suspens pendant lequel on nous annonce que c’est complet, puis comme par magie le réceptionniste découvre une chambre libre.

Petit-déj : ROCHE. Petit patio ultra agréable, avec perroquets et toucan.

Super motivées, nos deux héroïnes partent illico visiter Monte Alban, le site archéologique d’à côté. Ruines superbes, temps magnifique, et parce que le destin ne fait rien à moitié, nous avons droit à deux heures de sieste délicieuse au pied des pyramides.

Retour en ville, balade dans les rues, et un nouveau clin d’œil de Dame Fortune. Entrées par hasard dans un restaurant beaucoup trop cher, nous aperçûmes en repartant l’annonce alléchante d’une crêperie … Ni une ni deux, nous voici sur une mini-terrasse, avec vue trop mignonne sur le marché d’en-dessous, et dégustation de soleil à volonté.  Nouvelle ROCHE.

La fin de journée se déroule sans encombre, et la soirée de même. Entre mezcal (cf article précédent), salsa, match de boxe, peu de choses à redire.

 

III – Deuxième jour

CAM_0061Lendemain : excursion touristique, avec 5 étapes, dont 2 qui ne nous enchantent guère. Qu’à cela ne tienne, el Señor Destino n’a pas abattu toutes ces cartes. Vite fait bien fait, nous voilà ami-amies avec Carlos, petit jeune travaillant à l’agence. Ah non, c’est en fait… le patron :D

Adios donc le groupe de touristes exaspérants, c’est bien plus sympa l’envers du décor. Plus de temps là où c’est chouette (Hierve el Agua, cascades pétrifiées incroyables), et moins là où ca n’en vaut pas la peine. Petit bonus : ROCHE aux frais de la maison, c’est ca d’avoir des relations !CAM_0064

 

 

Pour finir la journée, concert vraiment stylé. Un mélange génial de musique « normale », avec orchestre, mais accompagné d’un DJ… Le résultat est excellent.

  

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Conclusion 

 Troisième jour puis retour à Mexico : même idée. Coups de bol, de chance ou de veine, on ne compte plus. Pas un seul nuage au tableau, tout s’arrange toujours pour le mieux, à croire que ce week-end a été écrit par quelqu’un qui ne nous veut que du bien. CQFD.

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